Il est de ces lieux où il fait bon d’être vue et d’observer les autres. Black Sheep, un groupe de restaurants qui polarise son activité avec une ambition sociologique. Places de choix entre le Pop-up Hertz Grand rue, le Bella Ciao Place d’Armes, et depuis récemment sur le parvis du grand théâtre de Luxembourg avec le Schuman, les frères De Toffol, Alexandre et Erik, imposent leur vision de la restauration avec un concept bien à eux qu’ils ont choisi de placer sous l’égide du groupe « Black Sheep » et de se placer dans des lieux d’exception.
Black Sheep, ce sont cinq restaurants en vogue qui ont vu le jour depuis le succès du Partigiano. Le point commun de ces adresses : un emplacement stratégique qui en fait des « Place to be ». Se « premiumiser » tout en restant accessible, tel est l’objectif du groupe.
Le Schuman, une renaissance discrète mais osée :
Désireux de réinterpréter l’ancienne Brasserie Schuman, Alexandre et Erik ont subtilement repensé cette institution en rompant avec le côté surannée qu’on lui connaissait.
Exit le côté guindé, le restaurant prévoit de satisfaire la clientèle avec une formule de plats à partager très appréciée y compris pour les clients pressés, en rompant avec une image un tantinet désuète.
Généreuse, la cuisine est parfaitement équilibrée : Ceviche, salade de homard, tartare de bœuf, rigatoni à la truffe, poulpe au poivre fumé, la carte inspirée des tables les plus convoitées de Saint-Tropez, Monaco ou Dubaï se veut alléchante.
Beaucoup d’options veggie sont disponibles avec des produits de saison : asperges au sarrasin et huile herbacée, betteraves aux écorces d’agrumes, tempura d’aubergine etc.
Rien qui ne puisse pas être partagé au Schuman, chaque plat est disponible en petite portion.
Le mot d’ordre du restaurant : du partage, du partage et encore du partage à partir de 10 euros.
Pour les amateurs de théâtre, pas d’inquiétude la brigade du Schuman mise sur la rapidité et l’efficacité et bonne nouvelle : les soirs de représentation la cuisine ferme plus tard.
À mi-chemin entre le centre-ville et le Kirchberg, Schuman est également le point de rencontre idéal pour les business lunch.
Les noctambules n’ont pas été oubliés puisque le restaurant ferme ses portes à 1h du matin excepté le dimanche soir.
Pop-up Hertz, le bar-restaurant qui fait mouche
Attablée à la terrasse du Pop-up, vous pourrez admirer les passants et sans nul doute y croiser une clientèle aux codes d’appartenance assumés.
Ici, les clients sont de jeunes actifs qui aiment s’y retrouver à toute heure de la journée, que ce soit pour l’apéro ou le brunch.
La cuisine, internationale, ravit les palais d’une clientèle avide de nouvelles sensations, ce qui vaut la popularité du lieu.
Les tables les plus prisées ? À l’angle des deux rues passantes, bien sûr.
Voir et être vue, on vous dit.
Bella ciao, l’Italie s’invite à Mersch
Une nouvelle accueillie avec grâce par les habitants de Mersch qui ont vu arriver la réplique du Bella ciao city.
Quoi de plus réjouissant (et réconfortant) qu’une cuisine italienne aux allures désinvolte :
Pizza napolitaines, antipasti, plats traditionnels italiens accompagnés d’un primitivo ou d’un Bellini, l’italian touch a fait ses preuves et continue d’émoustiller avec son côté exotico-sexy.
Alexandre et Erik le confirment : ils ont à cœur de « rajeunir la paysage et se démarquer en proposant un décor végétal commun à leurs restaurants et une cuisine inventive abordable ».
Art de la table, mobilier, cocktails ou cuisine créative, la recette Black Sheep a de quoi séduire la cliente trendy du Grand-Duché.
Chaque détail est soigné, du personnel à l’assiette, avec une approche visuelle très instagrammable.
En développant ce concept, Alexandre et Erik affirment leur identité qu’ils souhaitent «consolider sans trahir leurs valeurs ni renoncer à leurs engagements : partage, expérience et convivialité ».
Au rendez-vous : du fun, de la décontraction et une ambiance festive sans lésiner sur la qualité et le savoir-faire.
La suite ?
Alexandre et Erik se targuent d’avoir construit un groupe incontournable, dans lequel ils continuent d’investir via la rénovation et l’aménagement de leurs restaurants et l’enrichissement de leur concept afin de maintenir leur niveau d’exigence.
Un numéro d’équilibriste maîtrisé dans une conjoncture pas toujours florissante et qui a connu quelques secousses avec la traversée du Covid.
Forts de cette maîtrise, ils ont compris que la clientèle redemandait toujours plus de nouveauté et d’expériences exaltantes et inspirantes.
La prise de risque et la détermination de cette fratrie sont résolument les clés de leur réussite.
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