La Fashion Week de Paris a encore une fois prouvé pourquoi elle est l’épicentre du style et de l’audace. Entre hommages aux grands couturiers, retours de supermodels iconiques et expérimentations arty, cette saison a été une véritable déclaration de mode. Décryptage des sept moments qui ont marqué les esprits pour la saison automne-hiver 2025-2026.

1. Alaïa : sculptural, sensuel, intemporel

Pieter Mulier continue de sublimer l’héritage du grand Azzedine Alaïa avec une collection à l’élégance tranchante. Les silhouettes, fluides mais impeccablement structurées, célèbrent le corps féminin avec justesse. Mention spéciale aux manteaux en cuir ajouré et aux robes seconde peau qui ont hypnotisé le front row. Minimaliste, certes, mais avec un impact maximal.

2. Saint Laurent : le retour triomphal de Bella Hadid et des épaules puissantes

C’est le grand retour du top model Bella Hadid sur les podiums, et qui d’autre que Saint Laurent pour orchestrer ce moment magistral ? Anthony Vaccarello a livré une collection où les épaules XXL, les capes en velours et les tailleurs ultra-cintrés dictaient une allure puissante et affirmée. Dans un décor tamisé, la maison a réaffirmé son ADN sophistiqué et radical. Une masterclass toute en élégance.

3. Chanel : tweed, perles et féminité 2.0

En attendant l’arrivée de Matthieu Blazy à la direction artistique, Chanel joue la carte du classicisme revisité. Cette saison, le tweed se veut plus souple, les robes longues flirtent avec la transparence et les détails en perles apportent une touche espiègle à des silhouettes impeccables. Une collection à l’aura poétique, portée par un casting de mannequins ultra fresh.

4. Givenchy : Sarah Burton frappe fort

L’attente était immense et Sarah Burton a brillamment relevé le défi. Pour son premier défilé chez Givenchy, l’ancienne directrice de McQueen a livré une partition couture ultra-maîtrisée. Blazers aux épaules sculptées, robes aériennes et manteaux impeccablement coupés : un équilibre entre force et délicatesse qui signe un nouveau chapitre pour la maison. Mention spéciale aux détails inspirés de l’architecture gothique, qui ajoutent une touche de mystère à cette collection déjà iconique.

5. Loewe : entre art et mode, la magie Anderson

Jonathan Anderson ne fait rien comme les autres, et c’est bien pour ça qu’on l’adore. Plutôt qu’un simple défilé, Loewe a proposé une véritable installation immersive dans un hôtel particulier. Vêtements aux volumes surréalistes, pantalons figés comme des sculptures et une collaboration arty avec la Fondation Josef et Anni Albers… Le tout dans une ambiance intimiste et sensorielle, la frontière entre mode et art n’a jamais été aussi fine. Alors, Anderson signait-il là son dernier exercice pour la maison espagnole comme beaucoup le laissent entendre ? La nouvelle est tombée hier et cette collection sera la dernière qu’il aura réalisé pour Loewe.

6. Valentino : un nouveau souffle sous Alessandro Michele

Alessandro Michele a fait entrer Valentino dans une nouvelle ère. Résultat ? Une collection vibrante, foisonnante, où le maximalisme rencontre l’élégance italienne. Manteaux en velours oversized, broderies baroques et imprimés romantiques fusionnent dans un décor rouge hypnotisant. Un défilé aussi flamboyant que son créateur.

7. Miu Miu : le joyeux désordre de Miuccia Prada

Miu Miu continue de défier les conventions avec une esthétique volontairement chaotique et délicieusement décalée. Jupes trop courtes, cardigans oversized et associations inattendues : la collection joue sur un mix and match assumé qui réinvente la féminité avec irrévérence. Un vestiaire brouillon et cool qui, on en est sûrs, va faire un tabac dans la rue.

Paris, toujours capitale de la mode

Cette Fashion Week a prouvé, une fois encore, que Paris reste la ville où tout se joue. Des retours spectaculaires (Bella, on parle de toi), des prises de pouvoir réussies (Sarah Burton, quelle entrée en matière !) et des expériences mode qui brouillent les frontières entre art et couture… On en redemande !

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