Mikaela “Miki” Duplay, a 26 ans. Artiste complète, élevée au Luxembourg, elle a développé une identité musicale unique influencée par ses racines françaises et coréennes.
Plutôt que de s’attacher à l’une d’elles, elle a préféré tracer sa propre voie, mêlant mélodies inspirées de la K-pop des années 70-80 avec des textes percutants chantés d’abord en anglais, puis désormais en français. « Le français est une langue poétique et exigeante, elle est très précise et têtue. L’anglais est plus docile tandis que le français veut être respecté pour arriver à l’accord parfait », raconte Miki.
Une fusion unique en son genre qui lui confère une grande liberté créative. « J’ai cherché à me dépouiller de toute culture, pour développer ma propre identité hybride ». Celle qui a étudié le piano classique pendant plus de 10 ans au Conservatoire découvre le jazz à 16 ans et commence à se produire pendant ses études universitaires en Angleterre, avant de se faire connaître avec son morceau « Moi je », sorti en plein Covid.
Je suis reconnaissante d’être née dans une époque où les femmes peuvent écrire et composer
Depuis trois ans, chanter est son métier et son EP vient tout juste de sortir. Il inclue le single “Mickey Cowboy” accompagné d’un clip qu’elle a elle-même réalisé. « J’adore l’image et le montage, c’est une façon géniale de raconter une histoire et transmettre une émotion ».
Miki a l’habitude de se produire dans de petites salles, des cages d’escalier, des péniches ou des bars luxembourgeois, mais en avril, ce sera sa première à la Rockhal, « je vais me produire dans la même salle que mon idole Mac Miller, c’est quelque chose ! ».
Son dernier album “Graou”
Cette dernière année a été très intense en créativité pour Miki. « Je pratique le journaling au quotidien et suis à la recherche d’une authenticité à laquelle je n’avais pas accès avant ». Des thèmes universels, des textes percutants, une attitude décomplexée et un talent indiscutable qui présagent une carrière à suivre de près.
En concert le 25 avril à la Rockhal
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