Un an de F45 : témoignage d’une convertie

Publié le : 24/04/2025

Comme on se souviendrait d’un premier date réussi, je me rappelle très précisément du 28 février 2024. Ce jour-là à Luxembourg, un mélange d’appréhension et d’excitation m’a poussée à franchir les portes du F45. Venue tout droit d’Australie, cette méthode d’entraînement sportif – Functional 45 pour les intimes – propose des circuits de 45 minutes mêlant cardio et renforcement, guidés par des écrans et des coachs bienveillants. Un mix calibré pour sculpter le corps et, spoiler alert, transformer bien plus que ça.

Table of Contents

Le tout début

Chez F45, on vous accueille comme une rockstar. Il n’aura fallu que 38 secondes au coach pour retenir mon prénom et ne jamais l’oublier. On met son anxiété sociale au placard, chaque nouveau membre étant validé par le groupe sous des applaudissements d’encouragement. Sourire en coin et legging mal ajusté, je tente de me faire oublier et me lance dans les échauffements comme suggéré par notre coach virtuel sur l’écran devant moi.

À cette époque mon niveau de fitness pouvait être qualifié d’incertain : je fréquente la gym de mon immeuble, je ne sais pas trop ce que j’y fais si ce n’est quelques pas sur le tapis de course, deux-trois levées d’haltères et surtout un mirror selfie pour rassurer mes 3 followers que mon summer body sera prêt à l’heure.

Selon mon cardiologue, ma bradycardie pourrait me qualifier d’athlète mais je n’irai humblement pas jusque-là. J’aime l’effort mais j’aime aussi le canapé devant Netflix. Ce que j’aime surtout, c’est le challenge. Moi aussi je veux devenir un avant-après comme sur Instagram. À nous deux, indice de masse graisseuse.

Après l’échauffement, les choses se gâtent : burpees, rameur, box jumps… F45 ne fait pas dans la demi-mesure, mais les séances sont rythmées et variées. Et surtout, pas de miroir dans la salle : ça peut paraître bête, mais pour quelqu’un qui aime bien scrutez son reflet et se jeter la pierre à la vue du moindre capiton mis en lumière par un néon blanc absolument immonde, c’est plutôt un cadeau.

L’ambiance est chaleureuse, inclusive et peu importe si vous débutez ou non – ici, l’énergie est collective et chacun progresse à son rythme. Et moi aussi.
Passent deux-trois semaines et je commence à foncièrement prendre goût à ma nouvelle routine. L’ambiance est top, et malgré mon niveau débutant, je ne me sens ni exclue, ni à la traîne.

Six mois plus tard

Je suis lancée et plus rien ne m’arrête. Les haltères qui autrefois m’effrayaient sont devenus mes amis ; j’ose lever toujours un peu plus lourd. Sachez que contrairement à la légende, non, vous n’allez pas devenir une armoire à glace en soulevant des poids. Au contraire, plus vous vous musclez, plus vous boostez votre métabolisme, ce qui vous aide, en autre, à brûler plus de calories.

Je tiens un rythme de 3 fois par semaine, ma séance préférée étant celle du samedi, quinze minutes plus longues que celles du reste de la semaine mais bizarrement, c’est celle qui passe le plus vite. Entre la bonne humeur, la playlist punchy et le bonheur de se sentir toujours un peu plus tonique, ces soixante minutes deviendraient presque une partie de plaisir.

Le vrai bonus ? J’ai réussi à embrigader deux copines à me suivre dans mes folies, troquant nos apéros du vendredi pour des shots de dopamine à 9h le lendemain. Est-ce cela, la sagesse de la trentaine ? Possible.

Au bout d’un an

Honnêtement, j’ai du mal à y croire. Jamais, au grand jamais, je n’avais réussi à me tenir, aussi sérieusement, à une discipline sportive. Cette année a filé à toute vitesse et évidemment, je trépigne d’impatience à l’idée de remonter sur la balance ‘InBody Scan’ qui vous analyse sous toutes les coutures.

Et les résultats sont là : sept pour cent de masse grasse en moins, un gain conséquent en masse musculaire et un métabolisme accéléré.

Mais au-delà des chiffres, le vrai gain est intérieur : un mental apaisé, un sommeil réparateur, une estime de soi boostée. Bref, un esprit sain dans un corps sain, qui transpire (beaucoup) certes, mais qui vibre surtout d’énergie retrouvée.